Tu peux changer ta relation à l'argent SANS changer tes valeurs
L’argent n’a pas d’odeur ? Ou bien justement un petit relent de morale, de vices et de vertus qui nourrit les colères et donne l’impression qu’il faudrait vendre son âme au diable pour en gagner ?
Et pourtant, toi, tu sens bien quelque chose …
Ce n’est pas pour rien qu’il est à la fois partout et dans tant de conversations, MAIS TABOU.
Parce qu’il nourrit beaucoup de colères !
- Ce fric qui circule entre les gens, mais toujours dans le même sens et en gros, de « ceux qui n’en ont pas assez » vers « ceux qui en ont trop ».
- Ce pognon qui te permet d’acheter, de dé-penser, de consommer avec cette promesse que plus tu en as, plus tu te rapprocheras du bonheur. Promesse dont tu sens parfois qu’elle n’est qu’un miroir aux alouettes !
- Cette finance qui ne récompense ni la morale, ni l’éthique – et souvent l’inverse : « ceux qui en ont » sont souvent des gens auxquels tu n’as pas envie de ressembler.
- Ce sont leurs rêves de consommation qu’on te propose de poursuivre : la belle villa à Cannes, la limousine avec chauffeur, la Rolex à 50 ans si tu es un homme, un vrai, les parures de diamant, les sacs griffés et la plastique d’une bimbo de papier glacé si tu es une femme.
Et toi, ça ne te fait pas envie.
Il n’y aurait donc qu’une façon de gagner et d’utiliser de l’argent ? Piétiner les valeurs, n’avoir pour seul but que de gagner plus, au mépris de l’humain, de la vie ?
Du coup tu jettes le bébé avec l’eau du bain, ou celle du panier de crabes : L’argent, c’est OK, pour vivre, mais pour le reste, ça tache, ça pervertit, et pour en avoir beaucoup, il faudrait trahir tes valeurs.
Tu laisses l’argent nourrir tes colères mais pas tes rêves ?
Garder ta colère ET nourrir tes rêves
J’ai longtemps cru que pour avoir de l’argent et « bien » s’en servir il fallait être comme ces « requins », les vendeurs de rien, les profiteurs de l’avide et du vide existentiel,
Qu’il fallait muscler l’agressivité commerciale, changer mes valeurs, « passer de l’autre côté ».
Je n’avais pas envie de « leur » ressembler, leurs rêves, leurs valeurs et leurs procédés me semblaient vides de sens, et néfastes.
J’étais même réticente à l’idée d’être entrepreneure : peut-on être entrepreneure et de gauche, décroissante, anti-capitaliste ?
Puis j’ai compris le sens de cette citation : « l’argent n’a pas d’odeur »
Je l’explique avec une autre image :
Prend un écran dans une salle de cinéma : on projette dessus des comédies romantiques, des publicités, des films d’horreur ou des blockbusters, et à la fin de la journée, il est intact, blanc et lisse.
L’argent c’est comme cet écran : Une surface de projection pour nos fictions, fantasmes, croyances, pensées, péchés …
Une grande part de ce qui est projeté dessus est culturel, collectif, sociétal, lié à notre système monétaire, notre civilisation judéo chrétienne, notre société de sur-consommation guidée par la déesse croissance.
À cet aspect systémique s’ajoutent notre éducation, notre milieu social ou professionnel, et une histoire personnelle qui forgent notre relation à l’argent.
Mais l’argent est neutre, vierge, c’est un outil, une ressource.
L’argent n’a rien à voir avec la morale, il n’a pas de volonté, pas d’avis, il ne t’en veut pas, il ne te définit pas, il n’a pas d’ordres à te donner, il ne dit rien de ta valeur.
Tu peux projeter dessus ce que tu veux : l’argent suit TES désirs, sert TES besoins, nourrit TES projets.
Lorsque j’ai compris ça, j’ai entrepris de devenir ma propre directrice de programmation et de projeter ce que je désire sur cette surface vierge, en l’utilisant avec mes valeurs.
Alors, comment s’autoriser à gagner de l’argent sans vendre son âme au diable ?
Et toi, qu’as tu envie de projeter dessus ?
Un choix impossible ?
Deux émotions fortes sont associées à l’argent dans notre système monétaire : l’avidité et la peur de manquer.
Elles sont aussi enfouies et refoulées que notre relation à l’argent, et pourtant c’est sur elles que chaque publicité appuie.
Ces deux émotions sont des peurs, et elles proposent une grille de lecture du monde :
D’un côté la richesse :
Associée à la surconsommation, la jouissance, la liberté, la gourmandise, infiniment désirable, mais teintée de « péché » (l’intempérance entre autres) et de culpabilité – Oui, c’est cette course effrénée au toujours plus, cette folie de croissance, cette surconsommation liées à l’avidité qui propulsent l’humanité dans le mur.
De l’autre la sobriété :
Associée à la pauvreté, l’abstinence, la sévérité, la chasteté, la réserve… et la vertu (je n’invente pas, ce sont ses synonymes). Et amplifiée par la peur de manquer.
L’éclairage du vocabulaire montre la difficulté de choisir avec un grand élan du coeur entre ces deux épouvantails : Richesse ou sobriété ?
Une autre voie
Aujourd’hui les personnes que j’accompagne découvrent que l’argent ne récompense pas uniquement le masculin toxique, le côté yang de la monnaie : compétition, individualisme, concurrence, conquête.
Non, l’argent ne choisit pas un camp.
Il sert en premier lieu à faciliter les transactions : la circulation des richesses, des biens, des services, des valeurs.
Il facilite aussi la coopération, la complémentarité, la créativité, la sensibilité, le souci du collectif, l’écologie, la vue à long terme et les investissements responsables, l’inclusion, le partage, la tolérance …
Ta relation à l’argent peut changer, pour ton plus grand bien et le plus grand bien de TOUS.
Ce n’est pas TOI qui change.
Le monde est entrain de changer.
Il a besoin de gens comme toi et moi qui changent le monde en s’autorisant à en gagner et à s’en servir pour investir, employer, consommer autrement avec leurs valeurs.
C’est le sens de ma contribution : Montrer qu’une autre voie existe, qu’elle est à l’oeuvre déjà en de multiples endroits.
Montrer que nous pouvons sortir des peurs associées à l’argent et lui redonner sa juste place de ressource.
J’accompagne les entrepreneur.e.s du changement à gagner l’argent dont ils ont besoin et à l’utiliser selon leurs valeurs.
Plus tu as d’argent, plus tu peux impacter le monde avec TES valeurs.
L’argent se trouve partout où nous avons besoin de lui pour augmenter l’impact de nos valeurs.
Tu rêves d’une vie plus libre ?
Tu as envie de vivre et construire un monde différent ?
Tu veux faire changer notre société ?
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