C’était il y a quelques jours lors d’une conversation – dont j’ai oublié le sujet, avec une amie, et ces deux mots se sont percutés l’un l’autre :
Penser, dépenser, penser, dé-penser
éclat de rire !
C’est proche de être, avoir, et de leur dialogue philosophique,
et c’est adapté à la « money thérapie » : qu’en pensez-vous ?
De toute manière, la vraie richesse se trouve en nous 🙂
Et notre relation à l’argent est le symptôme de notre relation à tout ce qui est matériel dans notre vie !
Ne pas y penser, c’est laisser de la place aux sirènes du « je consomme donc je suis » que la société nous propose en toile de fond,
c’est laisser :
– l’extérieur nous happer (« oh la belle devanture ! on entre ? »),
– nous émotions nous piéger (« une assurance vie pour me sentir en sécurité » ou « un gâteau pour me consoler »),
– et les dépenses nous offrir cet instant fugace pendant lequel on se croit comblé.
C’est qui le maître ?
Bref, c’est entretenir l’illusion que l’argent a le pouvoir de nous combler et accorder au manque d’argent le pouvoir terrible de nous frustrer.
Penser, être présent, dans l’instant et là ou on se trouve, élever le niveau d’attention, d’implication ou de conscience, c’est se donner les moyens de se sentir comblé … de l’intérieur ! Et de dépenser avec plaisir, maîtrise et gratitude pour des achats que vous approuvez pleinement.
Et surtout, renverser le paradigme en mettant l’argent à votre service plutôt que de vous mettre à son service.
Penser est un excellent remède pour dé-penser moins et pour remettre l’argent à sa juste place dans votre vie 🙂
« Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. » Teilhard de Chardin